Festival de cinéma de la ville de Québec: les enjeux de société mis de l’avant

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Pour sa 13e édition, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) ne veut pas seulement divertir, mais aussi faire réfléchir. En ce sens, des films qui abordent des sujets comme l’environnement, l’égalité des sexes, les conflits internationaux et les réalités des Premières Nations, entre autres, seront présentés.

«Le cinéma peut nous aider à mieux comprendre le monde et à nous apaiser pour mieux en discuter», soutient la directrice de la programmation de l’événement, Helen Faradji, rencontrée par Le Journal, jeudi. Elle ajoute que le divertissement demeure primordial, peu importe les thèmes abordés. «Si un film ne nous divertit pas, le message ne passera pas. Le plaisir reste fondamental dans notre relation avec le cinéma.»



Karina Luzia-Desmarais, directrice des techniciens et artisans de la Capitale Nationale, Helen Faradji, directrice de la programmation du FCVQ, Hugo Latulippe, directeur général du FCVQ, Marie Elaine Riou, directrice générale-associée du FCVQ et Audrey Pedneault, directrice des communications du FCVQ.


Helen Faradji, directrice de la programmation du FCVQ.


Photo Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Quatre nouveaux prix

Les festivaliers ne seront plus les seuls à couronner leur film favori cette année, puisqu’en addition au Prix du Public Jean-Marc-Vallée, quatre nouvelles distinctions décernées par un jury feront leur apparition.

Le populaire cinéaste Ricardo Trogi agira comme président de ce jury. Il sera accompagné par l’autrice Catherine Dorion, le cinéaste Vincent René-Lortie, l’autrice et actrice Catherine Chabot et la cinéaste Miryam Charles. Ensemble, ils trancheront sur les gagnants du Grand Prix FCVQ, du Coup de cœur du jury, du Meilleur premier ou deuxième film et du Meilleur court métrage.

«Il n’y a pas de grands festivals sans prix, et notre but est de se hisser à l’international», affirme le directeur général du FCVQ, Hugo Latulippe. Une ambition que partage également Mme Faradji. «Cannes ne serait pas Cannes sans la Palme d’or», renchérit-elle.

Billets pas chers et films gratuits

Lors du FCVQ, 125 films seront présentés. Pour contrer les habitudes de consommation casanières popularisées par les géants du streaming, des films seront diffusés gratuitement en plein air, comme à la place D’Youville et sur les plaines d’Abraham, notamment.

«On veut créer quelque chose de festif autour des films, que les gens se rencontrent entre eux et puissent rencontrer les artistes. On peut tous rester dans notre salon pour regarder des films, donc on doit rendre ça plus humain et expérientiel», explique M. Latulippe.



Karina Luzia-Desmarais, directrice des techniciens et artisans de la Capitale Nationale, Helen Faradji, directrice de la programmation du FCVQ, Hugo Latulippe, directeur général du FCVQ, Marie Elaine Riou, directrice générale-associée du FCVQ et Audrey Pedneault, directrice des communications du FCVQ.


Hugo Latulippe, directeur général du FCVQ.


Photo Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC

Pour la clientèle étudiante, les visionnements individuels seront à 5$ et les passeports pour les cinq jours de festivités à 50$. Pour ceux qui ne sont plus sur les bancs d’école, les passeports seront au coût de 80$ et les visionnements individuels se vendront 12$.

Le Festival de cinéma de la ville de Québec se tiendra du 11 au 15 septembre. Le film qui lancera les festivités sera annoncé le 1er août et la programmation complète suivra quelques semaines après. Les billets seront également mis en vente le 1er août.


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